Who is Alice Mandragora ?
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Who is Alice Mandragora ?

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Alice Mandragora
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Daddy Issues Queen
Alice Mandragora
Daddy Issues Queen
Ven 1 Mar 2024 - 2:06
⋆⁺₊⋆ ☾⋆⁺₊⋆ Alice Mandragora ⋆⁺₊⋆ ☾⋆⁺₊⋆
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When the hurlyburly's done. When the battle's lost and won.
Who is Alice Mandragora ? AliceMandragora
   PRÉNOM | Alice
   NOM | Mandragora
   ÂGE | 21 ans (22/06/2002)
   PROFESSION | Sorcière de Gravity Falls + Antiquaire
   
HISTOIRE
THE MAMA MISFORTUNE'S TRAVELING CARNIVAL AND FREAK SHOW


Un groupe d’enfants enivrés par le sucre, tournoyait au rythme des musiques entêtantes de la fête foraine. Les lumières coloraient leurs visages de poupons, et faisaient briller leurs grands yeux. Leurs doigts collants tiraient les vêtements de leurs parents, pour les mener vers une nouvelle attraction à découvrir. Les rires et les cris hystériques fusaient de toute part. Pas de couvre-feu, de brossage de dents ou d’école le lendemain, la nuit était à la fête ! Ce soir, ils avaient tous les droits.

Alice se souvenait d’années lointaines, durant lesquelles elle avait encore le droit de prendre part aux festivités. Aux prémices de sa jeunesse, elle avait pu goûter à l’euphorie de la fête. Lorsqu’elle eut atteint l’âge de comprendre des ordres, tout fut terminé. Sa mère troqua ses jolies robes à fleur contre des sacs en toile percés de quatre trous pour les membres, et crêpa ses cheveux pour lui donner des airs sauvages. Comme Alice avait le regard trop doux, sa mère lui couvrit le visage de boue. Et le jour où un visiteur souligna qu’elle s’était facilement acclimatée à l’usage des chaussures, Ursule les lui retira. Tout le monde avait un rôle à jouer au sein de la troupe, le sien serait celui de l’enfant-sauvage. Elle ne devait pas avoir plus de trois ans quand elle commença à travailler, mais c’était déjà trop vieux aux yeux de sa mère.

Chaque jour, Alice devait grimper sur scène vêtue de fripes et de terre séchée, pour effectuer des tours à quatre pattes et grogner sur les visiteurs qui l’approchaient de trop près. Mais ce qu’elle détestait le plus là-dedans, c’étaient les rires des enfants dans le public, à la vue d’une petite fille de leur âge qui se comportait comme une bête. Ils lui lançaient leurs barbes à papa, qui se collaient dans son épaisse tignasse, la pointaient du doigt et lui criaient qu’elle était stupide. Son cœur se brisait en mille morceaux lorsqu’elle entendait ça, mais elle n’était pas censée comprendre ce qu’ils disaient, alors elle ne faisait mine de rien.

Quand les allées de la fête devenaient désertes, Alice s’empressait de se mettre sur ses jambes pour courir au point d’eau. Certains jours, la machine à barbes à papa avait du mal à se mettre en marche, alors elle se sentait extrêmement chanceuse, car passé dix-sept heures, le sucre ne restait pas assez longtemps dans ses cheveux pour durcir et devenir impossible à retirer. Ces jours-là, elle adressait une petite prière aux forces occultes, sans vraiment savoir ce que cela représentait.

Ursule Mandragora, la mère d’Alice, était ce que l’on appelait laconiquement une « sorcière ». Lorsqu’elle ne performait pas sur scène en tant que « femme forte » et qu’elle s’ennuyait assez pour venir trouver sa fille, Alice pouvait apprendre comment confectionner une potion de soin, ou jeter un sort à un homme trop cavalier. Après quoi, Ursule disparaissait et Alice ne la revoyait pas jusqu’à ce qu’une mouche l’ait piquée à l’endroit où se situait éventuellement son cœur.

Elle aurait voulu une mère qui prenne soin d’elle, qui la prévienne que la nourriture sortait du four pour qu’elle ne se brûle pas. Plus encore, elle aurait voulu avoir des amis de son âge, comme ceux qui lui lançaient de la barbe à papa pendant ses représentations. Mais Alice était la seule petite fille de la troupe, sans compter la naine Happy. Et sa mère ne prendrait jamais plus soin d’elle que de Rocky, son aigle de compagnie.

Toutefois, Alice n’était pas à plaindre. Tous les membres de la troupe prenaient soin d’elle comme de la prunelle de leurs yeux, injectant de l’amour là où elle aurait dû en manquer. Tout à la fois bizarres et magiques, pleins de bras en trop et de pilosité à des endroits inattendus, ils étaient sa seule famille. Parmi eux, Alice eu la chance de rencontrer Grizelda, la sorcière des mains, qui s’apparentait à une sœur pour Ursule et à une tante pour sa fille. Elle était très vieille et très courbée, mais elle lui enseigna plus de choses sur la sorcellerie que sa mère ne l’aurait jamais fait.

Le jour où Alice tissa ses premiers liens avec les arts occultes, Ursule tomba malade. J’aurais voulu vous dire que c’était une altération soudaine, qui n’aurait pas pu être anticipée, mais cette dernière ne laissa pas de place à la spéculation. Elle désigna immédiatement sa fille comme sa meurtrière. Selon ses dires, les filles suçaient toujours la magie hors du sang de leurs mères, jusqu’à ce que ces dernières en succombent ou deviennent terriblement vieilles et laides.

Mais même depuis son lit et aux portes de la mort, Ursule tenait à ce qu’Alice se produise sur scène. Grâce aux nouveaux savoirs qu’elle avait acquis, la jeune sorcière pensait naïvement que les choses seraient différentes. Alice était capable de prendre la forme de certains animaux et décida d’intégrer cette nouvelle capacité à son spectacle. Elle pensait enfin pouvoir porter des chaussures et arrêter de couvrir son visage de l’immonde boue retournée par les visiteurs, qu’elle ramassait par terre. Mais malgré son optimisme débordant, rien ne changea. Mama Misfortune’s refusa son nouveau numéro, affirmant qu’il ne plairait pas aux visiteurs de la fête. Alice repartit vers sa roulotte la queue entre les jambes, blessée dans son amour-propre.

Les jours qui suivirent ce refus eurent pourtant une saveur différente. Ursule devenait plus méchante de jour en jour, n’hésitant pas à rappeler à sa fille que sa mort prochaine serait de sa faute. Lorsque la nouvelle de l’échec d’Alice parvint à ses oreilles, elle se moqua d’elle sans la moindre compassion.

La jeune sorcière commença à espacer les visites au chevet de sa mère, jusqu’à ce qu’elle décide de ne plus aller la voir. De toute façon, elle était déjà bien trop prise par ses représentations, et les créneaux de celles de sa mère qu’elle devait remplir à sa place selon les ordres de Mama Misfortune’s.

Alice allait avoir 13 ans. Voilà maintenant dix années qu’elle se barbouillait le visage de crasse et marchait pieds nus, elle en avait perdu l’habitude de porter des chaussures. Une fois de plus, la musique de la fête foraine lui vrillait les tympans, l’odeur de sucre et de gras la rendaient malade et les flashs de lumière stroboscopique lui faisaient perdre ses repères. Le rideau de la scène tomba, dévoilant la jeune fille à quatre pattes et son acolyte, cerceau en main. Alice répéta son numéro habituel, montrant les dents au public, tournant autour de l’obstacle avant de se placer bien en face. Les muscles de ses cuisses et de ses mollets étaient bandés, prêts à lui donner l’impulsion nécessaire pour se projeter au centre du cercle. Elle s’élança à l’instant où une voix fusa dans le public :

— Venez voir ça ! Cette fille est répugnante !

Une seconde d’inattention suffit à Alice pour se coincer les bras dans le cerceau et s’écraser au sol. Des cris hilares se firent écho. En relevant la tête, la jeune fille tomba nez à nez avec trois garçons de son âge qui s’étaient approchés d’elle. Elle grogna, mais ils ne reculèrent pas. L’un d’entre eux l’attrapa par le menton, encouragé par la passivité du reste du public. Non, ils n’étaient pas passifs… Ils attendaient.

— Tu as l’air d’avoir notre âge, la souillon. Montre-moi ce que tu caches là-dessous.

Alors qu’il s’apprêtait à soulever ses haillons, Alice fut prise d’un accès de panique. Guidée par la peur, elle devint un énorme loup dont la mâchoire arracha la main du garçon. Il n’y avait pas de rouge dans ses yeux de loup, mais il y avait du sang partout.

Réalisant ce qu’elle venait de faire, Alice fendit la foule paniquée jusqu’à la roulotte de sa mère, dans laquelle elle s’engouffra. Grizelda, installée près du lit, sauta de sa chaise en voyant le loup à la gueule ensanglantée. Avant qu’elle n’ait eu le temps de comprendre quelque chose à la situation, Alice avait déjà sauté sur le lit de sa mère qui n’esquissa pas le moindre geste. Une odeur atroce se colla sur sa truffe et elle croisa le regard peiné de Grizelda. Sa mère était morte.

Les oreilles d’Alice s’aplatirent sur son crâne et elle recula, terrifiée. La sorcière des mains aurait voulu la rassurer, mais elle s’était déjà enfuie plus loin. Elle couru sans s’arrêter pendant des heures, jusqu’à trouver enfin une forêt dans laquelle se cacher. Lorsqu’elle fut persuadée que personne ne pourrait la trouver, la pression retomba et elle succomba à la fatigue.

Ses cauchemars étaient remplis de morts, de sang et de crocs. Par chance, une main crochue vint la tirer du sommeil. Elle se réveilla en sursaut, incapable de comprendre où étaient ses bras et ses jambes, couinant en réalisant qu’elle avait toujours le corps d’une louve. Grizelda – car c’est elle qui l’avait réveillée, s’installa dans un fauteuil composé de mains coupées, comme elle l’avait déjà vue faire des centaines de fois et sembla chercher ce qu’elle allait dire pendant de longues minutes.

— Ne t’en veux pas, jeune fille. Tu as été la bête qu’ils voulaient faire de toi… Nous passons toutes par-là, ça va aller. Je suis là maintenant. Nous allons rester un peu ici en attendant que tu retrouves ton apparence, c’est une chouette grotte que tu nous as trouvée là !

Grizelda su trouver les mots, jusqu’à ce qu’Alice ressemble à nouveau à un être humain, comme elle le lui avait promis. Cette dernière se rendit compte plus tard que d’autres mains avaient transporté ses maigres possessions, ainsi que celles de sa mère morte, au sommet desquelles régnait Rocky. Elle comprit alors qu’elle ne remettrait jamais les pieds au Mama Misfortune’s.

Après avoir lu et relu le journal que sa mère avait tenu durant toute sa courte vie, Alice découvrit quelques pistes quant à l’identité de son père. Un père dont Ursule n’avait jamais voulu parler, autrement que pour dire qu’elle ne le connaissait pas et qu’il n’était pas au courant de l’existence d’Alice. Mais il était toute la famille qu’il restait à la pauvre enfant, qui n’avait jamais autant fait ses 12 ans.

D’après ce qu’elle avait lu, son père vivait à Gravity Falls, dans l’Oregon et répondait au nom de Stan Pines. Elle venait d’agresser un garçon en se transformant en loup en pleine fête foraine, sa mère était morte et elle n’apparaissait même pas dans les registres d’état civil. Rien ne la retenait où que ce soit, seul l’espoir d’un père l’appelait.


STANLEY PINES


Traverser les Etats-Unis pour rejoindre l’Oregon fut un vrai jeu d’enfant, grâce aux « petites mains » de Grizelda, comme elle aimait à les appeler. Ces dernières se glissaient dans les sacs des passants ou se perchaient sur leurs épaules, pour récupérer argent et bijoux de grande valeur, qu’elles rapportaient ensuite à leur maîtresse. Alice et Grizelda purent ainsi se payer tous les billets de bus et chambres de motel dont elles avaient besoin pour arriver à Gravity Falls.

Grizelda se targuait de vivre son rêve d’aventurière, et répétait sans cesse qu’elle avait attendu le moment pour aller vivre dans une montagne reculée du pays toute sa vie. De plus, elle avait déjà visité Gravity Falls avec la troupe, et avait trouvé la ville charmante. Mais Alice savait qu’elle avait abandonné ceux qu’elle considérait comme sa famille, pour la suivre et ainsi veiller sur elle.

Les deux sorcières, et l’aigle qui les accompagnaient, arrivèrent à Gravity Falls au matin du 22 juin, pour fêter les 13 ans d’Alice.

Comme annoncé, elles s’installèrent dans une grotte, perchée sur l’une des montagnes environnant Gravity Falls. Maintenant qu’elles s’étaient sédentarisées, elles ne pouvaient plus voler impunément dans les affaires des habitants, au risque d’être retrouvées. Elles commencèrent à participer au marché trois fois par semaine, vendant ce qu’elles avaient récolté lors de leur périple aux citoyens de Gravity Falls désireux de faire des affaires.

Environ deux semaines après avoir imposé leur domination sur le marché, Grizelda et Alice descendirent de leur montagne pour marchander un stock de montres en or déniché par les petites mains. La première était tranquillement installée derrière les rangées dorées, le nez plongé dans magazine Crone Alone, tandis que la seconde se baladait dans les allées pour faire les poches aux passants.

Grizelda leva les yeux de sa lecture, pour dévisager un vieux bandit aux grandes oreilles et au fez vissé sur le crâne, accompagné par deux enfants de l’âge d’Alice. Il n’en fallut pas plus pour qu’elle reconnaisse le père dont cette dernière lui parlait chaque jour depuis leur départ du Carnival.

— Hé, face d’Halloween, combien pour vos montres de pacotille ?

Le père d’Alice n’éveilla pas la moindre sympathie chez la vieille sorcière, qui lui fit signe de s’éloigner.

— Je ne veux pas les vendre, pas à toi, Stan Pines ! Elle le pointa de son long doigt griffu, et ajouta d’une voix croassante : Le vent murmure ton noooom…

— D’accord, je reconnais que vous me faites peur. Allez, assez parlé, on fait affaire !

Il abattit un billet sur le stand et s’empara d’une montre sans autre forme de courtoisie. Mais avant qu’il n’ait pu l’emporter, Grizelda lui attrapa le poignet et ses yeux se révulsèrent :

— Bas les pattes, tu n’as pas le drooooit !

C’est ce moment que choisit Alice pour retourner au stand, les bras chargés du butin qu’elle avait amassé, et de quelques achats qu’elle avait faits. Elle vit un vieil homme en costume retirer hâtivement son poignet de l’emprise de Grizelda.

— Argh, quelle angoisse ! fit-il avant de se retourner vers Alice.

Il sembla ne pas la voir, elle le reconnut immédiatement. Cela lui fit tout drôle de voir ses yeux noirs et brillants sur le visage d’un illustre inconnu. Elle resta complètement pétrifiée, tandis que son père passait devant elle, accompagné par deux enfants de son âge.

— Waouh, il y en a qui ont vraiment besoin de travailler leur relation aux autres ! s’exclama la fille en s’éloignant.

Cette remarque piqua Alice à vif, qui retourna auprès de Grizelda complètement chamboulée. Elle se demandait qui étaient ces enfants, et pourquoi ils avaient l’air de si bien s’entendre avec son père à elle.

— Ne t’en fais pas, ma petite racine de mandragore, ils vont venir nous rendre visite à la Tanière…

Elle passa le début de la semaine à se tordre les mains dans tous les sens, si bien qu’elle dut passer une journée entière à confectionner des onguents pour soigner la tendinite qui s’y était installée.

Mais Grizelda avait raison, Stan Pines et les deux enfants furent aperçus en train de gravir la Montagne des Mains le soir suivant. Alice avait été tellement occupée avec ses pommades, qu’elle n’avait même pas réfléchi à un plan. Grizelda prit donc la situation en main et envoya ses sbires capturer les trois visiteurs. Elle ne rapporta pas tout ce qu’il s’était passé en détails, mais elle essaya de retenir le père d’Alice le plus longtemps possible. Si bien qu’elle finit par accepter de voir la grotte subir un relooking. Alice n’eut d’autre choix que de se cacher pendant toute l’opération, ayant été prévenue par une paire de mains.

Elle était restée recroquevillée dans un renfoncement, écoutant son père plaisanter avec les deux enfants qu’elle découvrit être ses neveux. Elle aurait tout donné pour sortir de sa cachette, et être traitée de la même façon, mais son instinct lui soufflait de ne pas se dévoiler.

Une fois qu’ils eurent quitté la grotte, et non sans que Grizelda ait tenté de retenir une fois de plus Stan Pines en lui proposant d’être son petit copain, Alice alla s’installer sur l’un des nouveaux canapés. Elle vit sa tantine revenir en compagnie d’un jeune randonneur, et sentit qu’elle commençait à être de trop.
Alice voulait être plus proche des Pines, ainsi que du centre-ville et laisser son espace à Grizelda. Elle décida donc de déménager dans une chaumière abandonnée par des dryades, située dans la forêt près du Mystery Shack.

Durant le reste de l’été, Alice resta tapie dans l’ombre à observer les Pines vivre des aventures plus amusantes et excitantes les unes que les autres. Parfois, la solitude était si grande, qu’elle avait envie de leur hurler qu'elle était là. Au lieu de cela, elle décida de mettre au point un plan pour qu’ils ressentent ce qu’elle avait ressenti en les voyant.


SIXTY DEGREES THAT COME IN THREES


Les sorcières étaient des créatures considérées comme rares et puissantes, ce qui aida Alice à se faire une réputation auprès des habitants de la forêt, sous le pseudonyme « Mandragora ». Elle réglait les problèmes magiques de ces derniers, soignait les animaux qui passaient par là et échangeait les sorts contre toutes les ressources dont elle avait besoin pour vivre et comploter allégrement.

Toutefois, elle continuait de passer la majeure partie de son temps à espionner sa propre famille et à piéger ses cousins. Si bien qu’elle comprit directement que quelque chose clochait à Gravity Falls, lorsqu’elle les vit en proie à une agitation nouvelle.

Quand la mention d’un démon triangulaire parvint à ses oreilles, elle rendit immédiatement visite à sa tantine, qui avait pris l’habitude de voir une louve pénétrer en trombe dans sa grotte.

Grizelda eut l’air aussi agitée que les Pines lorsqu’Alice lui rapporta l’arrivée du démon en ville. Elle expliqua succinctement qui il était et ce qu’il était capable de faire, tout en fouillant dans ses propres affaires. Elle finit par trouver le crin de licorne qu’elle cherchait et fit quitter son blouson à Alice afin de coudre le fil arc-en-ciel dans la doublure. Après quoi, elle lui fourra des herbes dans les poches, et lui demanda de ne pas prendre de risques. Elle l’aurait suppliée de rester si elle avait cru une seconde que la jeune sorcière lui obéirait, mais sa soif de connaissances était trop grande pour accéder à une telle requête. Elle la laissa donc filer, la peur au ventre.

Lorsque la Bizzar’apocalypse débuta, Alice alla se réfugier dans la montagne aux côtés de Grizelda et des randonneurs qu’elle avait recueillis. Elle passa ses journées à observer la Peuramide de Bill Cipher, installée à l’entrée de la grotte.

Malgré sa toute-puissance, le démon perdit contre les Pines et la fin de l’été arriva. Cela fit beaucoup réfléchir Alice, quant à la façon dont elle devait agir pour se venger des Pines. Elle comprit qu’elle n’aurait qu’une seule chance d’y parvenir. Son plan devait donc être infaillible.

Avant que sa famille n’ait quitté la ville, elle leur jeta un sort pour qu’ils ne puissent pas revenir à Gravity Falls durant huit années. Huit ans, c’est le temps dont elle pensait avoir besoin pour mettre son plan au point.
Dès que le bus qui transportait Dipper et Mabel eut quitté la ville, Alice retourna un énorme sablier dont les grains commencèrent à s’écouler lentement…


LA SORCIERE DE GRAVITY FALLS


A l’instant où les deux paires de jumeaux avaient quitté la ville, Alice s’était lancée à l’assaut de cette dernière. Elle commença par s’appliquer du Percepshrooms sur le front pendant toute une nuit, juste assez pour devenir plus intelligente sans avoir le mal du monde. Elle sauta dans le puits sans fond, attachée à un fil d’Ariane, pour récupérer les journaux qu’elle avait vu Dipper tenir tant de fois et qu’elle avait presque pu consulter le jour où elle s’était glissée dans le laboratoire secret du Mystery Shack. Elle effectua ses propres recherches et fit en sorte de marcher dans les pas des Pines en vivant chaque aventure qu’ils avaient vécue avant elle. Elle se rendit également dans le Crawlspace grâce à la clé que possédait sa tantine, et récupéra des objets à revendre dans la boutique d’antiquités qu’elle avait acquis grâce à quelques magouilles.

Lorsqu’elle considéra qu’elle avait de bonnes bases, elle se présenta au Mystery Shack et expliqua à Mousse qui elle était. Dans sa grande bonté, il la laissa vivre au Mystery Shack autant qu’elle le souhaitait. Etant tous les deux assez maladroits, Alice se prit d’affection pour lui et décida de ne jamais lui faire de mal.

Après avoir observé Bill Cipher durant l’apocalypse qu’il avait déclenchée, la jeune sorcière avait décidé de s’en faire un allié. Elle fit face à toutes les difficultés que le destin lui opposait, afin de retrouver le démon et de le convaincre de faire équipe avec elle. Il lui fallut quatre ans pour retrouver Bill et le ramener avec elle, ainsi que quatre autres années pour le transférer dans le corps d’un être humain.


LA GUEULE DU LOUP


Le grand sablier qui trônait dans le salon d’Alice aurait bientôt écoulé tout son grain. Huit ans étaient passés depuis que les Pines avaient quitté Gravity Falls. Huit ans durant lesquels Alice avait ramené Bill Cipher à la vie et imaginé un plan parfait pour se venger de ses cousins.

Alice était installée dans un large fauteuil devant la cheminée, mais elle n’observait pas les flammes danser comme à son habitude. Son regard était rivé sur le dernier grain de sable, qui glissa entre les hanches du sablier pour venir s'écraser sur la petite dune qui s'était formée à sa base. Ce n’était plus qu’une question de temps avant que les Pines reviennent à Gravity Falls, et qu’elle puisse les cueillir un par un.


   
COUCOU
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Prénom: Doriane, mais tu peux m'appeler ta partenaire de rp préférée  Cool  Cool  Cool

Âge : 22 ans hihi, mon anniversaire c'est le 11 octobre, si vous voulez me le souhaiter <3 Et oui, je suis Balance, ceci explique cela.

Autres : Moi quand j'attends que vous me proposiez de super liens: 3f090a2a-94cb-4e3f-9 Moi quand je lis vos réponses:  3e57d89c-45e1-4910-a Moi quand j'ai envoyé de trop longs pavés et que ça va mal finir:  94f49c88-b1c5-4789-a (j'adore les chats ♥). Oh et d'après le test des persos de Gravity Falls, je suis McGucket, donc ce sera peut-être mon dc, pas touche au colodo !!!! Hâte de rp PUREEE JE SUIS SUREXCITEE !!! Mais prenez pas peur surtout... S'il vous plaît Smile Tchuss !
   
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
Bill Cipher
Bill Cipher
Jeu 7 Mar 2024 - 14:44
YOO BESTIIIE ! Triste vie jusqu'ici mais elle sera plus fun avec moi study
Pacifica Northwest
Pacifica Northwest
Ven 8 Mar 2024 - 15:08
Nul
L'Axolotl
https://returntothefalls.forumactif.com
L'Axolotl
Admin
Dim 17 Mar 2024 - 16:37
Bill Cipher a écrit:YOO BESTIIIE ! Triste vie jusqu'ici mais elle sera plus fun avec moi study
Oh oui ! Jusqu'à ce que tu essayes de me trahir et de me manipuler ahem Youpi !

Pacifica Northwest a écrit:Nul
Toi je te pisse au cul 4812-dojacat-blowkis
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